Le service minimum d'accueil dans les écoles en cas de grève

 

Depuis le début de l’année, nos écoles ont été affectées par trois mouvements de grève.

 9 écoles sur 14 ont été totalement fermées ou n’ont pas été en mesure d’assurer la restauration scolaire.  

Le droit de grève, s’il est légitime, ne devrait pas occulter un autre droit essentiel, celui de travailler pour vivre.

Les parents rencontrent des réelles difficultés lors des grèves impactant les écoles. Concilier obligation de trouver au pied levé, une solution d’accueil pour leurs enfants et nécessité de travailler, devient vite insupportable. Ce qui ne constitue qu’une simple tracasserie pour certains, peut engendrer une situation dramatique pour d’autres. Nous pensons notamment à ceux dont la situation professionnelle est fragile, à ceux qui ne bénéficient pas de RTT, à ceux qui ne disposent pas de solution de secours et enfin à ceux, et souvent celles qui élèvent seuls leur enfant en cumulant les difficultés évoquées ci-dessus.

La vocation de la mairie est de répondre aux attentes des habitants et dans le cas présent de leur proposer une solution concrète d’accueil de leurs enfants.  

Le Ministre de l’Education Nationale, a proposé aux villes qui le souhaitaient, d’organiser un service minimum d’accueil financé par l’Etat.

Plus de 60 % des parents sont favorables à ce service.

Néanmoins le maire refuse d’en faire bénéficier les villeparisiens essentiellement parce qu’il s’agit d’une proposition du Gouvernement et qu’il la considère préjudiciable au droit de grève des enseignants.

La majorité municipale nous démontre encore une fois qu’elle accorde toujours la priorité à l’idéologie et au dogmatisme et cela au détriment de l’intérêt des villeparisiens.  

 

Pour le groupe « Pour Un Nouvel Avenir à Villeparisis »,

Hervé TOUGUET, Michèle BERNIER, Luc COPPIN, Suzanne GORCEIX.

 

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